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Transversalités
1. Circulations et mobilités
Cette transversalité sonde les mobilités d’individus, d’objets, d’idées et de modèles. Elle interroge les im∙mobilités humaines de l’échelle du corps à celle du monde, sous l’angle de leurs pratiques ordinaires, notamment dans les espaces publics urbains et les lieux de transport, comme des mobilités à large échelle (circulations migratoires, tourisme, déplacements mémoriels, professionnels…). Une place importante est aussi accordée à l’investigation des subjectivités et des politiques qu’elles mettent en jeu et leurs multiples dimensions (symboliques, sociales, environnementales, sensibles, sécuritaires, sanitaires, etc.). Les circulations d’objets patrimoniaux, de modèles d’aménagement et d’urbanisme et les mobilités résidentielles illustrent aussi la variété des échanges pris en considération.
2. Approche critique des logiques d’action
Cette approche transversale amène à examiner de manière critique les jeux d’acteurs, les modes d’action et leurs effets sur l’espace, avec l’objectif de questionner les dispositifs conceptuels et discursifs, dans un souci de déconstruction des catégories et modèles. Cette approche conduit notamment à s’intéresser aux inégalités sociales, culturelles ou environnementales, aux conflictualités territoriales (tensions, mobilisations, contestations), aux modalités de gouvernance (modes de concertation et de régulation, processus participatifs) et aux nouvelles figures de l’expertise.
3. Méthodes et humanités numériques
Les démarches méthodologiques englobées dans cette approche contribuent à dépasser les délimitations entre ce qui est volontiers associé au champ des humanités (corpus textuels, approches sensibles ou mettant l’accent sur les subjectivités, productions culturelles et artistiques, techniques d’enquête qualitative, etc.) et ce qu’on assigne aux mondes numériques (méthodes quantitatives, indicateurs et autres outils objectivant, y compris dans une optique d’aide à la décision, data visualisation, etc.). Elles privilégient ainsi la mobilisation de dispositifs irréductibles à cette dichotomie (méthodes mixtes, indicateurs qualitatifs, cartographies, analyses de réseaux, etc.).