Publications

  • [hal-03520630] The invention of the ordinary city as a heritage and tourist place: the case of a new town, Cergy-Pontoise (France)

    This chapter proposes a reflection on the emergence of the ordinary city as a tourist and heritage space in the case of Cergy-Pontoise, one of the new cities built from the 1960s on the outskirts of Paris. Its location on the outskirts of the world's leading tourist metropolis, its architectural and urban history, and its social and political recompositions make Cergy-Pontoise a relevant field of observation for the tourism of ordinary places, the central theme of the book.For some years now, this "tourism" has been closely linked to institutional practices and initiatives from "civil society" (in this case, associations and academia). These initiatives, most often from outside the territory, converge in their desire to enhance new urban spaces and promote more "democratic" conceptions of heritage in a militant spirit. According to a paradigm that is now globalised, they set up the inhabitant as the central figure of urban tourism, and the ordinary city, the space of everyday life, as the new archetype of the "authentic" tourist place. However, these initiatives remain highly regulated and dependent on public policies, which ultimately leave little room for civil society initiatives in the field of tourism. This contrasts with other aspects of urban life in Cergy-Pontoise (cultural life, contemporary music, etc.): it can no doubt be explained by the weight of a long tradition of tight control over Cergy-Pontoise's image; this case thus bears witness to the very uneven development of so-called alternative forms of tourism in the metropolitan peripheries.

  • [hal-03251574] The “civic footprint” of theatres in their local territory. An analysis of the spatial and social embedding of two National Scenes in the Parisian suburbs

    Using the notion of “civic footprint”, the objective of this presentation is to investigate an aspect that is often neglected in the literature on the “creative city” (Landry, 2000) and creative clusters and quarters (Evans, 2009; Mommaas, 2004), namely the social dimension of the spatial embedding of institutions, organizations, and cultural venues (Michel, 2019), and more specifically the place and role of theaters in the city and the relationships forged with the inhabitants.

  • [hal-03329534] Introduction: Experiential Landscapes of Terror

    This special section addresses how the spatiality of terrorism and security responses mobilize and impact the realm of experience. The articles presented here expose how terrorism is encountered as a felt experience by urban residents in Europe through an analysis that encompasses several realms including the body, the intimate, the domestic, and the urban public space. These works develop existing scholarship on the European urban geographies of terrorism, by looking beyond established approaches to normative range of actors and infrastructures that underlie terrorism and counter-terror security responses, and by exploring the fine-grained connections between felt experience, urban space, and global politics. Moreover, in focusing on the experiential landscapes of terror, we start exploring geographies where healing, trust, and societal reconnection can be imagined in the wake of terror.

  • [hal-03895594] Museums

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  • [hal-03221191] Le réchauffement climatique actuel influence-t-il l’activité des ouragans extrêmes de l’Atlantique Nord (1945-2018) ?

    Ce document a été généré automatiquement le 30 avril 2020. EchoGéo est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND) Le réchauffement climatique actuel influence-t-il l'activité des ouragans extrêmes de l'Atlantique Nord (1945-2018) ?

  • [hal-02875614] L'IDHN : une structure innovante au service de la polysémie du numérique

    Créée dans le cadre des universités nouvelles en 1991, CY Cergy Paris Université est une université de l'Ouest parisien. Implantée principalement dans trois villes du Val-d'Oise : Cergy, Pontoise et Neuville-sur-Oise, elle comporte 5 pôles thématiques, 23 laboratoires et 2 structures fédératives dont l'Institut des Humanités numériques (IDHN). L'IDHN est une structure fédérative en Humanités numériques (HN) qui a été créée en 2017 en lien avec le Domaine d'intérêt Majeur (DIM) Sciences du texte et connaissances nouvelles (STCN) porté par Paris Sorbonne Université et dont CY Cergy Paris Université est membre fondateur et partenaire. Quatre laboratoires y intègrent d'emblée leurs projets et actions en HN : les trois équipes d'accueil « Lexiques, Textes, Discours, Dictionnaires » (LT2D), « Mobilités, Réseaux, Territoires, Environnement » (MRTE) et Agora représentant un potentiel d'une centaine de chercheurs en Lettres et SHS et « Équipes Traitement de l'Information et Systèmes » (ETIS), Unité Mixte de Recherche travaillant dans le domaine informatique, qui regroupe 60 permanents dont 8 ingénieurs et 40 doctorants. Ces quatre laboratoires couvrent la majorité des disciplines en SHS : géographie, Histoire et Civilisations, Littérature, sciences du langage, ainsi que des domaines de l'intelligence artificielle : la science de données, la représentation de connaissances, et la gestion de données. Après avoir rappelé les origines de la création de la structure fédérative, il convient de montrer les enjeux d'une recherche hors les murs des laboratoires pour finalement comprendre les défis qui attendent ses membres dans les prochaines années.

  • [halshs-03365302] Les quartiers culturels et créatifs, entre création artistique et attractivité des territoires

    Modèle urbain né spontanément au début des années 2000 dans des espaces en friche, le quartier culturel et créatif tend à s’institutionnaliser.

  • [hal-02977782] Corpus, réseaux sociaux, analyse du discours: présentation du numéro

    Les discours en ligne font déjà l'objet des recherches de linguistes et de sociolinguistes depuis longtemps (MARCOCCIA, 2016, PIEROZAK, 2007, MOURLHON-DALLIES, RAKOTONOELINA et REBOUL-TOURE, 2004, pour un état de l'art) : forums, tchats et courriels apparaissent parmi les terrains d'enquete privilégiés. Plus récemment, des analystes du discours se sont penchés sur l'analyse de discours natifs en ligne dans les plateformes du web 2.0 : Facebook, Twitter, Tripadvisor, Instagram, la section « commentaires » des quotidiens en ligne, etc. font ainsi l'objet de recherches (LONGHI, 2013, LONGHI, SARFATI, 2018, PAVEAU, 2017, entre autres) qui ont dû se confronter avec toute une série de contraintes technologiques et discursives (ou technodiscursives, PAVEAU, 2017) les obligeant à repenser un tant soit peu des questions d'ordre théorique et méthodologique. Les questions posées conduisent ainsi à penser à l'analyse du discours numérique dans le cadre d'une inter/pluri-disciplinarité féconde, en lien par exemple avec les sciences de la communication (MERCIER et PIGNARD-CHEYNEL, 2018) ou les sciences politiques et la sociologie (SEVERO et LAMARCHE-PERRIN, 2018, ou le travail de Dominique CARDON et de son équipe au Medialab). Ce numéro se propose de relever certains des défis posés par les réseaux sociaux aux analyste du discours. Les contributions ici réunies essaieront d'apporter des éléments sinon de réponse, au moins de réflexion, autour des questions suivantes : comment constituer des corpus représentatifs des pratiques discursives dans les plateformes du web 2.0 ? Quelles notions et quels outils d'analyse doit-on utiliser pour rendre compte de l'éventail d'observables à analyser, parmi lesquels, à titre d'exemples, les formes technolangagières (PAVEAU, 2017) comme les mèmes, les mots-dièses, etc. ? De quels critères faut-il se doter pour la constitution de « bons » corpus en lien avec ces nouveaux observables ? Comment prendre en compte l'influence des supports et des outils technologiques dans l'analyse ? Quel(s) niveau(x) d'analyse privilégier et quelles théories mobiliser pour saisir les nouveaux mécanismes discursifs de construction du sens et de l'interdiscours ? Toutes les contributions réfléchissent sur ces questions à partir d'un socle épistémologique commun tout en permettant d'analyser le web 2.0 selon plusieurs perspectives. En effet, les études partent du constat de la nécessité de prendre en compte les contraintes et de relever les défis tant de la constitution que de l'analyse des corpus en ligne, qui imposent un véritable changement de paradigme aux chercheurs, de par la nature plurisémiotique et fortement contextualisée de la matérialité discursive.

  • [hal-03136469] Ambiances, Alloæsthesia: Senses, Inventions, Worlds

    After the Congresses of Grenoble (Creating an Atmosphere, 2008), Montreal (Ambiances in Action, 2012) and Volos (Ambiances, Tomorrow: The Future of Ambiances, 2016), this 4th International Ambiances Network Congress, entitled "Ambiances, Alloaesthesia: Senses, Inventions, Worlds" questions the renewal of the forms of feeling in a world that is undergoing major changes. It aims to consider how the contemporary environmental, social, technological, political and ethical changes are likely to affect the sensitive worlds, their ambiances, and the ways of experiencing them. This conference brings together more than a hundred scientific contributions coming from an international base of academics, practitioners, artists and PhD students working on ambiances and atmospheres. They offer an up-to-date account of the variety of themes and issues within this field, showcasing the latest research and methodological approaches. Organized in sixteen themed sessions, the presentations examine the ongoing preoccupations, debates, theories, politics and practices of this field, drawing on multidisciplinary expertise from areas as diverse as anthropology, architecture, computer science, cultural studies, design, engineering, geography, musicology, psychology, sociology, urban studies and so on. The 4th International Congress on Ambiances focuses on the renewal of the forms of feeling in a world that is undergoing major changes. Composed by “allo” which stands for “other, of another kind”, using the term alloaesthesia aim to characterize: other senses, or senses of another kind, and suggests to be comprehensive of the emergence of potential new kinds of senses and sensibilities. This Congress aims to consider how the contemporary environmental, social, technological, political and ethical changes are likely to affect the sensitive worlds, their ambiances, and the ways of experiencing them. How these changes question the research on ambiances and atmospheres, at epistemological, theoretical, methodological and practical levels?

  • [hal-03170150] Les chemins de l'exode (mai-juin 1940), géographies de la fuite

    Suite à l'offensive allemande du 10 mai 1940, un vent de panique poussa les populations à se jeter sur les routes : elles essayaient de trouver vers le Sud un improbable abri. A la suite des Belges, des Néerlandais et des Luxembourgeois, environ huit millions de Français, soit près du cinquième de la population, furent concernés par cet exode massif. A partir de témoignages de personnes ayant vécu ces événements, Didier Desponds revient sur l'histoire dramatique de ces déplacements forcés. Comment les populations s'organisèrent-elles ?Qu'est-ce qui les incita à fuir plutôt qu'à rester ? Quelles routes empruntèrent-elles ? De quels appuis bénéficièrent-elles ? Comment affrontèrent-elles ces situations traumatisantes ? A partir de l'analyse de ces témoignages, c'est toute une page de l'histoire des Français, qui hante encore nos mémoires, qui est reconstituée de façon vivante et détaillée.

  • [tel-03276704] Conflits urbains et démarche participative dans le processus de la rénovation urbaine : étude comparative entre la France et la Corée du Sud

    Basée sur l’approche comparative entre la France et la Corée du Sud, la thèse entend identifier et expliquer une tendance, assez universelle, de la démarche participative à travers une comparaison internationale et également les facteurs prioritaires et déterminants pour le développement de la « participation des habitants » à travers une comparaison interterritoriale.Dans le cadre de l’administration actuelle qui met l’accent sur l’importance de la décentralisation et de la gouvernance locale, la participation des habitants est depuis longtemps considérée comme un impératif. En particulier, le rôle des habitants, en tant qu’acteurs administratifs, devient de plus en plus important dans les politiques de rénovation urbaine qui se déroulent en prenant en compte des situations actuelles locales. Dans ce contexte, cette recherche se focalise sur des facteurs susceptibles d’influencer la motivation de participation active des habitants. La rénovation urbaine a des impacts considérables non seulement sur la vie quotidienne des habitants mais aussi sur leur patrimoine en raison de l’augmentation du prix immobilier après l’opération de rénovation. Dans ce constat, le statut d’occupation du logement peut être un facteur important faisant varier l’intérêt des habitant aux projets de rénovation et leur motivation à participer à ce processus. Il est commun de penser que les propriétaires auront un plus grand intérêt à la rénovation urbaine et participeront plus activement que les locataires. Pourtant, selon l’analyse des enquêtes menées sur les quatre terrains qui ont chacun un statut d’occupation différent, il apparaît qu’il est difficile d’affirmer que le statut d’occupation est un facteur déterminant influençant une participation active.Les résultats analytiques des enquêtes sur place démontrent plutôt que l’intérêt du projet de rénovation urbaine et la motivation de participation dépendent moins du statut d’occupation que de la vie associative. Ce fait peut être vérifié à la fois par l’analyse qualitative des situations conflictuelles apparues durant les opérations de rénovation urbaine et par l’analyse statistique des ressources humaines des habitants. En effet, la participation des habitants dans une situation conflictuelle ou dans un processus de rénovation est constituée systématiquement par la poursuite de leur intérêt commun, plutôt que de l’intérêt personnel (notamment économique) des individus. Alors, la vie associative joue un rôle important pour la constitution de ces intérêts communs des habitants. De plus, elle peut permettre aux habitants d’intensifier leur implication dans les réseaux sociaux au sein desquels les habitants peuvent évoluer comme citoyens actifs à travers des processus de discussion, de négociation et de décision lors des activités de leurs groupes. Autrement dit, l’association est un espace citoyen qui contribue à l’apprentissage de la citoyenneté et à la formation du capital social.

  • [halshs-03365370] Dynamiques de club et ambivalence des réseaux relationnels territorialisés. Réflexions à partir du cas des quartiers culturels et créatifs

    Cette communication met en évidence comment, dans le cas des quartiers culturels et créatifs, les réseaux territorialisés produisent des dynamiques ambivalentes proches du modèle d’un club spatialisé en alliant des systèmes collectifs de solidarités à des processus de sélection sociale et d’entre-soi. Il s’agit notamment de montrer la manière dont ces dynamiques de club sont portées par quelques acteurs leaders qui y jouent un rôle moteur, comment elles génèrent des ressources territorialisées (image du territoire, réseau d’entraide, ambiance urbaine, etc.) qui se différencient suivant leur degré d’accessibilité (partagées entre les membres du réseau seulement, avec d’autres usagers du territoire, accessibles à tous), et enfin comment elles génèrent, souvent par le biais d'une instrumentalisation politique, des mutations territoriales (gentrification, mise en tourisme, nouvelle centralité...).