du 2 octobre 2025 au 4 octobre 2025
  • CY Places | Intervention

Publié le 6 octobre 2025 Mis à jour le 6 octobre 2025

Journées d’études "Enjeux éthiques et politiques de la patrimonialisation" à Avignon

Camila VAN DIEST
Camila VAN DIEST

Participation de Camila van Diest (chercheuse postdoctorale rattachée au laboratoire PLACES) à la journée d'études "Enjeux éthiques et politiques de la patrimonialisation", du 2 au 4 octobre 2025, à l'Université d'Avignon


L’université d’Avignon accueille les journées d’études du CR 44 “Héritage et patrimoine” de l’Association internationale des sociologues de langue française (AISLF) en partenariat avec le Centre Norbert Elias, le laboratoire LACTH (École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille), le laboratoire Inama (École Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille) et le Collège des Humanités (École Polytechnique Fédérale de Lausanne). Au programme, présentation d’ouvrages en présence des auteurs et communications de chercheurs de France et de l’international autour des rapports de domination, des nouvelles économies du patrimoine et des tensions entre urgence écologique et héritage.

Dans ce cadre, Camila van Diest, chercheuse postdoctorale rattachée au laboratoire PLACES, interviendra su le sujet suivant :
 
Mobilisations patrimoniales autour des anciens lieux d’enfermement au Chili : des résistances à la ville néolibérale ?

Résumé : La communication porte sur les mobilisations patrimoniales autour des anciens lieux d’enfermement au Chili. Elle interroge, d’une part, dans quelle mesure ces mobilisations constituent des processus d’appropriation sociale de la ville « par le bas », qu’elles prennent des formes visibles dans l’espace public, ou s’expriment par des formes plus « infra-politiques ». D’autre part, elle questionne en quoi ces actions opposent des résistances aux logiques de production néolibérale de la ville dans ce contexte sud-américain, où les héritages autoritaires sont prégnants. De manière plus transversale, la contribution propose de réfléchir aux articulations entre la spatialisation des rapports de domination et la patrimonialisation (confirmée ou incertaine) de ces bâtiments, le plus souvent considérés comme dévalorisants pour leur environnement urbain.