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Gestion de crise terroriste en ville : les apports des méthodes géomatiques
Fanny Di Tursi - sous la direction de Alexis Sierra
Depuis 2015, suite aux nombreux attentats qui ont eu lieu en France, et plus largement en Europe, les autorités publiques ont cherché à améliorer la préparation à la gestion de crise à travers différents instruments. Si les travaux de développement d'outils et de méthodes pour aider à mieux gérer des risques naturels tels que la crue dans le milieu urbain, sont bien avancés, ce n'est pas le cas pour la gestion des actes terroristes. Le sujet tend à comprendre en quoi l'innovation d'outils cartographiques peuvent aider à améliorer la gestion de la crise, par toutes ses phases, par les services opérationnels responsables de la sécurité civile, sur des terrains notamment urbains. La question qui lie à la fois les thématiques de la gestion de crise, dans le but de sécuriser la population, et les outils de géomatique, pose un premier enjeu organisationnel. Les données et les outils mobilisés varient en fonction des territoires, des acteurs et des moments. Selon la situation de la région touchée par un attentat terroriste, les autorités de sécurité civile ne vont pas appréhender l'événement de la même manière. Les études menées par les encadrants sur différents terrains en France, au Royaume-Uni et au Pérou notamment permettent d'embrasser un large éventail de caractéristiques culturelles, économiques et politiques et ainsi de pouvoir comparer ou du moins de croiser les expériences et ainsi réduire les incertitudes. Par ailleurs, les contacts obtenus par l'auteure du projet auprès de la Préfecture de Police sont stratégiques afin de débuter nos recherches. Un second enjeu concerne le type de données à traiter propre au risque terroriste. Caractérisé par un aléa multiforme et mobile, articulant mise en réseau des acteurs du terrorisme et territoire affecté, les données à mobiliser sont à la fois quantitatives que qualitatives, couvrant différentes formes spatiales, et obligeant ainsi à une réflexion sur la construction spécifique d'un Système d'Information Géographique appliqué à cette gestion de crise. Ces données posent également la question de la cartographie à construire à la fois pour analyser les situations de crise terroristes que comme outil d'aide à la décision dans l'urgence, avec la nécessité d'innover à ces fins d'opérationnalité.
Mots clés : Outil SIG, Gestion de crise, Terrorisme, Cartographie
Depuis 2015, suite aux nombreux attentats qui ont eu lieu en France, et plus largement en Europe, les autorités publiques ont cherché à améliorer la préparation à la gestion de crise à travers différents instruments. Si les travaux de développement d'outils et de méthodes pour aider à mieux gérer des risques naturels tels que la crue dans le milieu urbain, sont bien avancés, ce n'est pas le cas pour la gestion des actes terroristes. Le sujet tend à comprendre en quoi l'innovation d'outils cartographiques peuvent aider à améliorer la gestion de la crise, par toutes ses phases, par les services opérationnels responsables de la sécurité civile, sur des terrains notamment urbains. La question qui lie à la fois les thématiques de la gestion de crise, dans le but de sécuriser la population, et les outils de géomatique, pose un premier enjeu organisationnel. Les données et les outils mobilisés varient en fonction des territoires, des acteurs et des moments. Selon la situation de la région touchée par un attentat terroriste, les autorités de sécurité civile ne vont pas appréhender l'événement de la même manière. Les études menées par les encadrants sur différents terrains en France, au Royaume-Uni et au Pérou notamment permettent d'embrasser un large éventail de caractéristiques culturelles, économiques et politiques et ainsi de pouvoir comparer ou du moins de croiser les expériences et ainsi réduire les incertitudes. Par ailleurs, les contacts obtenus par l'auteure du projet auprès de la Préfecture de Police sont stratégiques afin de débuter nos recherches. Un second enjeu concerne le type de données à traiter propre au risque terroriste. Caractérisé par un aléa multiforme et mobile, articulant mise en réseau des acteurs du terrorisme et territoire affecté, les données à mobiliser sont à la fois quantitatives que qualitatives, couvrant différentes formes spatiales, et obligeant ainsi à une réflexion sur la construction spécifique d'un Système d'Information Géographique appliqué à cette gestion de crise. Ces données posent également la question de la cartographie à construire à la fois pour analyser les situations de crise terroristes que comme outil d'aide à la décision dans l'urgence, avec la nécessité d'innover à ces fins d'opérationnalité.
Mots clés : Outil SIG, Gestion de crise, Terrorisme, Cartographie