Les processus de patrimonialisation et de transformation du bâti contemporain au prisme de l’architecture du XXe siècle et de son héritage, anthologie d’une production en Occitanie et en Corse

Noëly Urso-Megimbir - sous la direction d'Elizabeth Auclair - en codirection avec Anne Hertzog

Le mouvement moderne en architecture émerge dans la première partie du XXe siècle. Il se base sur des technologies innovantes (verre, acier, béton) et des formes simplifiées où la ligne droite domine. Cette architecture du mouvement moderne sommairement considérée comme fonctionnaliste recouvre bien d’autres aspects avec une production audacieuse et qualitative. Des tendances éclectiques vont suivre dans le post-modernisme, comme le brutalisme et l’architecture organique qui participeront de cette foisonnante production, des formes sculpturales caractérisées par la fantaisie. Il s’agit d’un héritage collectif qu’il convient de mieux connaître en entrant dans son intimité conceptuelle afin d’en transmettre toute sa dimension. La réflexion de cette recherche vise à scruter plus particulièrement la production d’après-guerre en Méditerranée avec l’analyse d’un corpus dans son processus de création et de conception au sein d’une société en effervescence soumise à de multiples émulations. Adossé à cette première analyse, l’esprit du lieu sera observé en tant qu’installation spatiale complétée des émotions et des perceptions qui en résultent.

Mots clés : Patrimonialisation, architecture XXe, transformation, conservation, expertise, Méditerranée